La ruta del desierto Publié le 7 septembre 2018 par Alain et Stéphanie
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La ruta del desierto Publié le 7 septembre 2018 par Alain et Stéphanie
La ruta del desierto
Publié le 7 septembre 2018 par Alain et Stéphanie
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Publié le 7 septembre 2018 par Alain et Stéphanie
Alors hasta la vista la base Andes Nomads, et hasta luego les overlanders…..nos chemins se croiseront à nouveau.
Le Faucon reprend son envol par cette ruta del desierto qui traverse le désert d’Atacama.
Nous reprenons une fois de plus de l’altitude mais cela reste correct.
L’absence de végétation est vraiment impressionnante en ces lieux, c’est même angoissant par moment.
Depuis des semaines nous évoluons uniquement dans des zones désertiques, mais avec un ciel d’un bleu incroyable.
Quelques mini tornades de sable traversent ces immensités planes qui s’étendent à perte de vue.
Nous en avons traversé une avec le Faucon…., FBI (Fausse Bonne Idée), à ne pas renouveler !
Je me suis dit, il n’y a pas de vaches, de maisons, ou de voitures à l’intérieur de la colonne de sable, juste quelques buissons, poussière et sacs plastique, donc c’est cool !
Le problème est qu’il n’y avait pas de vaches, de maisons, ou de voitures sur sa trajectoire…., juste le Faucon !!!
Bref, on s’est fait un peu secouer, comme dans un champ de météorites !!!
Nous arrivons dans la grande ville de Calama ou nous nous posons, pour une révision sur le Faucon, et pour visiter la mine de Chuquicamata.
Vous n’allez pas me croire mais lors de la révision du Camtar à la concession Mercedes Kaufman, le mécano a réussi à accrocher la capucine du Faucon en manœuvrant…..
Et je m’en suis rendu compte le soir au camping en lavant notre maison à roulettes.
Donc le lendemain matin, à l’ouverture nous étions revenu à la concession…..
Je pense que le mécano, le chef d’atelier et le responsable de la concession n’oublierons pas mon passage de sitôt !!!!
Bref, 2 heures après, masticage, et nouvelle peinture sur les contours en fibre de verre de la capucine (à force nous allons revenir avec un camion neuf!!), et une réduction de 200 dollars sur la révision (sans rien demander) !!!!
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Visite de la mine de Chuquicamata…..wow, mais wow quoi, vous avez déjà un article!
Et encore « la ruta del desierto » dans le désert d’Atacama direction Tocopilla, ensuite il faut encore traverser la « Cordillera de la Costa ».
Impressionnant cette descente vers la mer, et au fur et à mesure les nuages arrivent, et lorsque tu arrives au bord de la mer, mais nooooon….., il fait gris !
Alors on vire à droite direction « El norte » sur la ruta 1
Alors c’est comment la côte nord du Chili ?
Difficile à expliquer !
Beaucoup de côtes rocheuses et très peu de plages de sable.
Les montagnes sont comme des géants qui ont les pieds dans l’eau, des géants sans végétation, rien de rien, même pas un brin d’herbe, tout est dans les mêmes tons de beiges et d’ocres.
Et comme il y a ces échanges climatiques entre le désert et la mer, tout est gris et tu ne peux pas apercevoir les sommets, ce qui donne encore plus de mystères à ces lieux.
Bref, c’est comme si tu étais sur la lune, mais avec la mer, sauf que sur la lune il n’y a pas de poubelles !!!!!
Ruta 1, go, go, go, on roule plein gaz sur le nord, je suis anéanti par l’omniprésence de déchets pendant des centaines de kilomètres !
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Parfois nous croyons trouver un spot au bord de l’eau pour dormir, mais nous devons repartir car cela s’apparente plus à une déchetterie…Gggrrrrrrr !
La mer c’est mon kif et je souffre à chaque kilomètres de voir de pareils lieux massacrés par des tonnes de déchets, tout y est, réfrigérateurs, lavabos, wc, carcasses de voitures, cadres de vélos, pneus, sans oublier évidement des milliers de bouteilles en plastiques, et sacs poubelles.
Je suis triste et ne comprends pas !
Jusqu’ à présent nous avions eu l’impression que le Chili était un peu plus attentif à ce problème de déchets qui traînent un peu partout, mais là je suis anéanti !
Heureusement, nous savons que de plus en plus de personnes se sentent concernées par ce problème récurent, mais il faudra beaucoup de temps, le temps que les gens prennent conscience de ce problème, et également le temps de faire changer les habitudes et les mœurs….
Nos différentes haltes comme d’habitude nous permettent de rencontrer des gens fantastiques, nous dormons souvent au bord de l’eau avec la musique des vagues pour nous bercer.
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Nous avons de plus en plus de difficultés pour trouver de l’eau, potable ou non.
Nous traversons Iquique, wow mais wow, quoi, c’est la première grande ville qui nous fait délirer depuis des mois, c’est propre, des grands immeubles high tech, une promenade de bord de mer incroyable, des jardins, des jeux d’enfants, on aurait envie de vivre en ville, mais dans ces beaux quartiers… !
Évidement en repartant nous montons une énorme montagne qui nous donne un visuel assez impressionnant sur cette ville, nous avons aussi l’envers du décor, il n’y a pas uniquement de beaux immeubles dans cette ville !
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Nous rencontrons un groupe d’enfants magiques à Huara, mais nous ne restons pas dans ce village ce soir car c’est samedi et une de nos règles est de ne pas dormir en ville le samedi soir, « saturday night fever » oblige, et nous avons un sacré nombre de nuits blanches à notre actif depuis le début du voyage !!!
Nous dormons à Dolores, sur un site de la guerre du Pacifique en 1879, le Chili affrontait le Pérou et la Bolivie pour des problèmes de territoire (certainement des accès à la mer).
Sentiment étrange que de dormir sur les ruines d’une ville détruite par une bataille effroyable, cela permet de penser à toutes ces vies perdues, quelque soit la cause de ce conflit, de toute façon cela nous échappe, mais les pensés et le respect sont présents.
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Et, et, et….en nous dirigeant vers Caleta Camarones nous retrouvons les « 6Overlander » au bord de la mer, yesssss, un spot devant le vagues, une petite plage et les falaises, et presque aucun déchet !
Enfin un site propre !
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Ici, c’est un truc de déglingos, à 2 kms de la mer c’est grand bleu et il fait chaud, et au bord de l’eau c’est gris et il caille !
De toute façon vu la taille des vagues, niveau activités nautiques, c’est dans tes rêves, de plus nous rencontrons des pêcheurs qui nous expliquent que la plage est trop dangereuse et que personne ne se baigne ici, surfeurs et bodyboarders compris !
Les seuls surfeurs sont des dizaines de phoques qui se régalent et nous offre un magnifique spectacle.
J’essaye donc de pêcher…… !
Je suis très étonné de voir combien j’ai changé, maintenant je pêche !!!
Et j’ai tenu au moins 1 minute avant de me dire que je me faisait profondément c…. !!!!
Ce spot est « top » délire, nous sommes seuls avec nos 2 familles, les enfants se régalent, du sable et des vagues….what else !
Le lendemain il fait grand bleu et c’est génial, nous y restons donc une journée de plus.
Nous reprenons la route direction Arica, comme d’hab’ ici, du désert, du sable, du sable et encore du sable et quelques végétaux qui tentent de survivre en fond de vallée.
Je recharge tout mes contenants, GPL, propane, gasoil, eau et nous prenons la direction la Bolivie pour aller à la Paz en passant par le parc national Samaja.
Wow, la route est grandiose, nous partons du niveau de la mer et nous montons pendant 5 à 6 heures pour faire 85 kilomètres, et nous arrivons à Putre, à 3600 mètres d’altitude !!!!!
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Of course en montant en seconde à 20km/h, la moyenne est effroyable, on s’en fiche, on a le temps !!!!
Nous faisons une halte dans ce charmant village pendant un jour ou deux, afin de s’acclimater pour continuer notre route encore plus haut…, toujours plus haut.
Nous allons tenter le parc Samaja avec le Faucon afin d’approcher ces volcans qui culminent à plus de 6000 mètres, profiter des sources d’eaux chaudes et des geysers, mais c’est pas gagné, nous serons entre 4000 et 5000 mètres et ici les pistes ne sont pas faciles, et surtout, il y a du sable, beaucoup de sable…. !
Et je préfère avoir du sable entre les doigts de pieds, que sous les pneus du Faucon !!!!
Et ensuite au programme, « la ruta de la muerte » en Bolivia, mais en VTT (je vous rassure, pas en famille!) et si la météo est favorable.
On the road again, again, on clique sur la photo et ça roule !
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